Ecole primaire Pierre Gringoire

C4

Artistes invités : Nathalie Brevet _ Hughes Rochette
Institution culturelle sollicitée : Le Point du Jour
Commune patenaire : Hérouville Saint-Clair
École primaire impliquée : Ecole primaire Pierre Gringoire, Hérouville saint Clair, élèves de la classe de CE1/CE2

Titre de l’oeuvre : L’île à l’eau
Matériaux utilisés : Matériaux de récupération dédiés au recyclage
Dimensions :200 x 170 cm

Avec le site d’Hérouville-Saint-Clair, nous faisons l’expérience du musée du dehors ; c’est original de se retrouver face à une œuvre d’art dans la nature ! Pour l’ensemble du groupe, c’est une nouvelle pratique.
« Mais où se trouve le musée ? Où se trouve l’œuvre d’art ? »
Tout est face à nous, nous pouvons l’observer de loin, l’expérimenter. Un vrai tableau se présente à nous, avec la pièce des deux artistes, installée dans un paysage industriel. Sur le quai, nous apercevons deux conteneurs posés l’un sur l’autre au milieu d’un paysage qui l’entoure : nous le décortiquons. Nous avons le sentiment qu’ils ont toujours été là, posés depuis longtemps, depuis toujours. Ils font partie du paysage.
Des éléments remarquables, témoins du passé ou des liens tissés par les hommes d’aujourd’hui, attirent nos yeux : la cheminée de refroidissement de l’ancienne SMN, la verdure, les grues, les pylônes électriques, le viaduc… l’eau est omniprésente.
Qu’avons-nous vu et qu’avons-nous ressenti ? Nous nous posons des questions, ce sont les prémices du travail collectif.
« Je ne m’attendais vraiment pas à ça ! » : phrase récurrente.

Cet effet de surprise nous donne envie de créer notre propre paysage. Nous décidons ensemble de fabriquer une ville imaginaire, une maquette.

Le processus de création commence, nous fabriquons un paysage chimérique en le matérialisant, comme un cartographe, sur le papier. Ensuite, nous passons à la création en volume d’une ville onirique, en glanant des objets du quotidien récupérés.
Travail d’investigation !
Nous sommes créateurs de notre propre paysage !